[ Polémique à Fouras ] Week-end du côté de La Rochelle : à Fouras, le festival Tribus Polar fait de la résistance les 10-11 septembre 2016 !
Polémique à Fouras : Week-end du côté de La Rochelle : à Fouras, le festival Tribus Polar fait de la réFouras, petite cité balnéaire de Charente-Maritime est le théâtre d'un scénario à rebondissements ! En effet, Madame Sylvie Marcilly, maire de la commune a décidé de retirer, presque à la dernière minute, les moyens et la logistique mis habituellement à la disposition du festival Tribus Polar ! Cette décision ainsi que les circonstances, pour le moins troublantes qui l'ont motivée a bouleversé la dernière ligne droite de l'organisation de cet événement culturel de qualité préparé depuis des mois. Tribus Polar, salon littéraire dédié aux romans policiers a été créé en 2014. Pour cette 3e édition, toujours à Fouras, près d'une quarantaine d'auteurs dont quelques grandes plumes du polar ont fait le déplacement et rejoint cette jolie et paisible presqu'île du littoral charentais-maritime... Pour en savoir plus sur Tribus Polar, vous invitons à lire en détail en cliquant ici.
Finalement, les organisateurs ont décidé de maintenir l'événement : la première journée s'est parfaitement déroulée et la seconde, dimanche 11 septembre 2016 s'est ouverte ce matin très sereinement !
Festival menacé : touché mais pas coulé !
Alertés par les organisateurs au fur à à mesure où eux-mêmes découvraient certaines décisions, soit directement, soit simplement à la lecture d'articles de presse, nous avons consulté certains documents relatifs à cette affaire. Nous avons aussi tenté d'avoir des explications auprès de Stéphane Villain qui a lui-même relayé l'événement sur son compte twitter et qui forme avec Sylvie Marcilly, le binôme mixte UMP élu au Conseil départemental fin mars 2015. Sans succès, la maire de Fouras campant sur ses positions.
Samedi matin 10 septembre 2016, nous avons mis le cap de La Rochelle vers Fouras et rejoint le square Carnot où le festival a finalement décidé de s'installer. Tivolis légers loués la veille, coin salon, bar-buvette, canapés... Malgré le faux bond de la municipalité, grâce au soutien prévu de longue date d'Emmaüs et à celui improvisé par des commerçants de Fouras, très loin d'être tous hostiles à l'équipe de Tribu Prod et aux voisins, le site a belle allure, même s'il manque quelques tables et chaises !
Sur la place, le doute plane... Quelques rares écrivain(e)s, affolés, décident hélas rapidement de se retirer. Nous apprenons que juste avant notre arrivée, les gendarmes sont venus constater que des auteurs étaient en place, relevant les noms et indiquant que le festival n'avait pas de document l'autorisant à occuper l'espace public. Vers 11h, nous décidons de rejoindre à la mairie les deux représentantes de l'association Tribu Prod qui tentent d'y dénouer la situation. Deux auteurs se joignent à nous ainsi qu'une personne de l'enseigne Cultura, libraire-partenaire de l'événement. Quand nous arrivons, nous ne sommes pas trop de cinq. Nous y trouvons les organisatrices qui semblent dans l'impasse, engagées dans un dialogue de sourds. Nyota Mollin, coordinatrice générale se fait violence pour rester calme, les larmes aux yeux.
Florence Chartier-Loman, adjointe au maire de Fouras, élue de permanence à la mairie samedi matin 10 septembre 2016 nous reçoit dans son bureau. Au titre de la rédaction, pour ubacto.com, je questionne l'élue sur les points qui me semblent les plus opaques et sujets à controverse. La chronologie du "divorce" entre le festival et la mairie m'interpelle plus particulièrement.
Je m'étonne d'abord qu'un maire se substitue aux procédures usuelles pour se poser en juge et arbitre d'un contentieux entre professionnels, en la matière trois commerçants et une association ! J'essaye de me faire confirmer par l'élue que le retrait du soutien au festival a bien été motivé par la volonté de sanctionner les retards de paiement de l'association. Rappelons que Tribu Prod ne doit pas un centime à la Ville de Fouras. La mairie a donc agit en l'espèce au nom et au bénéfice d'entreprises privées...
Florence Chartier-Loman, visiblement embarrassée me répond que non, la mairie ne s'ingère absolument pas dans des affaires privées. Elle pointe cette fois le manquement à la parole donnée de régler les dites factures aux commerçants avant le 31 juillet. Je renonce à reformuler la question... Par contre, je demande à Madame Chartier-Loman si la mairie a informé l'association dans des délais raisonnables de sa décision de retirer son soutien logistique à l'issue de cet ultimatum qui aurait été formulé verbalement par Madame le maire. Je rappelle deux dates. Le petit-déjeuner avec les auteurs à la médiathèque n'a été interdit que le 30 août 2016 et le 26 août, l'association réglait sans aucun problème à la mairie avec Madame Guilbot, le détail des moyens mis à disposition du festival ! J'ai trouvé la réponse de l'élue surréaliste : comme les hôteliers étaient très occupés par leur saison, ils n'ont informé que fin août Madame Marcilly que l'ultimatum n'avait pas été respecté, ce qui explique que la Ville de Fouras a pris sa décision à la dernière minute, oubliant même d'informer directement l'organisateur.
Mettant un temps de côté le prétexte des impayés, Florence Chartier-Loman reprend un autre argument évoqué dans la presse. En fait la manifestation n'est pas plus soutenue, ni autorisée parce que des commerçants ont menacé de "tout casser" et donc de troubler l'ordre public. Nous nous regardons, abasourdis ! Une adjointe au maire vient de nous dire que la Ville avait retiré ses moyens à un festival car des personnes avaient proféré des menaces, ce qui est illégal, au lieu de prendre des mesures pour protéger les personnes menacées !
Qui peut accepter une telle situation ! Bien entendu, quand bien même la mairie voudrait s'en tenir à cette histoire d'ultimatum, il aurait été de la responsabilité de Madame Sylvie Marcilly, en sa qualité de maire et compte tenu de la gravité des conséquences pour l'organisation du festival, d'informer très officiellement d'une telle décision à l'issue du délais invoqué, soit le 31 juillet 2016. Saisis dans les tous premiers jours d'août, les organisateurs auraient très bien pu trouver une solution alternative, re-localiser l'événement et rectifier la communication. Statuer, officieusement de surcroît, une semaine avant la date s'apparente selon nous, à un sabotage pur et simple d'autant plus que la décision s'est faite dans un contexte d'allégations qui ont porté atteinte à la respectabilité des organisateurs !
Une buvette autorisée : présentant l'autorisation de buvette sur la place Carnot les 10 et 11 septembre 2016, accordée par la mairie à Tribu Prod au printemps 2016, je demande si la mairie a officiellement retiré ou annulé celle-ci auprès de l'association, également dans des délais raisonnables. Un non est murmuré, ce qui ne ne nous étonne pas. Reformulant ma question, je demande de confirmer que cette buvette est donc toujours autorisée place Carnot et comme les témoins présents, il me semble bien entendre un faible oui sortir des lèvres de mon interlocutrice qui précise, mais pas l'occupation du domaine public... Allez comprendre !!!
Un "communiqué" municipal quasi-anonyme ! Lorsque je demande une nouvelle fois à Madame Chartier-Loman si cette décision a été officialisée, l'élue ouvrant la chemise verte posée sur son bureau me dit : "Nous avons fait un communiqué" et me tend une feuille. Interloquée, je lui demande, quand et à qui l'avez-vous adressé ? Je reste sans réponse mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Posant mes yeux sur le document qui vient de m'être remis, je m'exclame : "Madame, il n'est ni daté, ni signé et imprimé non pas sur le papier officiel de la mairie mais sur une feuille blanche. Je lui demande de signer. Elle refuse, tente de récupérer la feuille... Elle me dira quelque minutes après qu'elle l'aurait bien signé et daté a posteriori si je lui avais demandé plus gentiment". Un peu plus tard, nous constaterons que ce communiqué, dont certaines allégations sont de nature qui pourraient être qualifiées de diffamatoires au préjudice de l'association a été publié, vendredi 9 septembre à 18h30 sur la page Facebook de la Ville de Fouras et relayé via le fil d'actualité du réseau social sur le site officiel de la municipalité !
Plus grave encore selon nous, ce même communiqué a été adressé au même moment par mail, donc le 09/09 vers 18h30 à plus de 200 adresses électroniques, par ailleurs non cachées de commerçants et chefs d'entreprises, avec le message suivant : "Mes chers collègues, Vous trouverez ci-joint le communiqué de la mairie de Fouras-les-Bains concernant l'Association Tribu Prod. Vous en souhaitant bonne lecture, Bien Ufefement, La présidente de l'U.F.E.F., Marilyne LAGARDE Union des Forces Economique de Fouras".
À propos : quelques éléments de réponses suite aux allégations lues, vues et entendues...
Dettes de l'association : elles sont au coeur de la tourmente. Sylvie Marcilly en a fait un argument, presque un étendard. Par contre la façon dont la situation a été présentée à la presse et par voie de communiqué est tendancieuse, pouvant laisser croire que Tribu Prod a "planté" l'économie locale et que l'association a des pratiques douteuses, voir malhonnêtes ! S'il reste des factures impayées, c'est avant tout parce que deux subventions de l'édition 2015 sont en attente de règlement : 3000 euros de la Région Poitou-Charentes et aussi, vous conviendrez que c'est un comble, 2000 euros du Conseil départemental ! Les commerçants "lésés" selon les termes de la mairie sont deux pour l'édition 2015, il aurait été judicieux de le préciser pour un montant d'environ 2000 euros relatif à l'édition 2015. Si le retard de paiement est légitimement regrettable, les dettes seront soldées, affirme Tribu Prod, dès versement des subventions. Quant à la dette de 2014 dont fait état la municipalité, il s'agit, selon l'association d'une facture d'un troisième hôtelier pour laquelle l'association conteste une partie du montant à hauteur de 200 euros.
Tribu Prod, association qualifiée d'opaque : cette allégation étonne l'association qui affirme que les documents ont bien été transmis. Peut-être se sont-il égarés dans les tiroirs d'un bureau municipal puisqu'ils ont été fournis par l'ex-trésorière il y a longtemps à l'adjoint à la culture Monsieur Stéphane Barthélémy !
Un rendez-vous logistique à la mairie le 26 août 2016 : Nyota Mollin et Danielle Biron ex-trésorière contrainte à abandonner cette charge en raison de lourds problèmes de santé mais toujours membre active de l'association ont rencontré tout à fait normalement Madame Guilbot du service municipal des locations, juste avant son départ en congés pour régler les détails de la logistique et des moyens mis à disposition du festival par la commune : sono, tivolis, tables, chaises...
Annulation du petit-déjeuner à la médiathèque : c'est seulement le 30 août 2016 que Frédéric Plauzet, directeur de la médiathèque de Fouras a reçu l'ordre de Madame le maire d'annuler cette rencontre avec les auteurs de polars, un rendez-vous apprécié lors des précédentes éditions. Il a immédiatement informé l'organisatrice en lui souhaitant un bon festival, ceci démontrant qu'à aucun moment à cette date, il n'avait été évoqué son empêchement.
Affaire à suivre : compte tenu des critiques parfois violentes formulées à l'encontre des organisateurs par certains auteurs qui ont décidé de quitter Tribus Polar samedi matin, nous suivrons de près ce dossier dans lequel, nous pensons que la respectabilité de l'association a été mise en cause, en de nombreux points, de façon abusive.
MAJ : correction de coquilles et précisions le 12 septembre 2012 à 10h.
La Rochelle et sa région : vivez et consommez local !
Suivez LeFlux, ses thématiques et son agenda. (fils d'infos partenaires & annonceurs ; et rédaction ubacto).
Finalement, les organisateurs ont décidé de maintenir l'événement : la première journée s'est parfaitement déroulée et la seconde, dimanche 11 septembre 2016 s'est ouverte ce matin très sereinement !
Festival menacé : touché mais pas coulé !
Alertés par les organisateurs au fur à à mesure où eux-mêmes découvraient certaines décisions, soit directement, soit simplement à la lecture d'articles de presse, nous avons consulté certains documents relatifs à cette affaire. Nous avons aussi tenté d'avoir des explications auprès de Stéphane Villain qui a lui-même relayé l'événement sur son compte twitter et qui forme avec Sylvie Marcilly, le binôme mixte UMP élu au Conseil départemental fin mars 2015. Sans succès, la maire de Fouras campant sur ses positions.
Samedi matin 10 septembre 2016, nous avons mis le cap de La Rochelle vers Fouras et rejoint le square Carnot où le festival a finalement décidé de s'installer. Tivolis légers loués la veille, coin salon, bar-buvette, canapés... Malgré le faux bond de la municipalité, grâce au soutien prévu de longue date d'Emmaüs et à celui improvisé par des commerçants de Fouras, très loin d'être tous hostiles à l'équipe de Tribu Prod et aux voisins, le site a belle allure, même s'il manque quelques tables et chaises !
Sur la place, le doute plane... Quelques rares écrivain(e)s, affolés, décident hélas rapidement de se retirer. Nous apprenons que juste avant notre arrivée, les gendarmes sont venus constater que des auteurs étaient en place, relevant les noms et indiquant que le festival n'avait pas de document l'autorisant à occuper l'espace public. Vers 11h, nous décidons de rejoindre à la mairie les deux représentantes de l'association Tribu Prod qui tentent d'y dénouer la situation. Deux auteurs se joignent à nous ainsi qu'une personne de l'enseigne Cultura, libraire-partenaire de l'événement. Quand nous arrivons, nous ne sommes pas trop de cinq. Nous y trouvons les organisatrices qui semblent dans l'impasse, engagées dans un dialogue de sourds. Nyota Mollin, coordinatrice générale se fait violence pour rester calme, les larmes aux yeux.
Florence Chartier-Loman, adjointe au maire de Fouras, élue de permanence à la mairie samedi matin 10 septembre 2016 nous reçoit dans son bureau. Au titre de la rédaction, pour ubacto.com, je questionne l'élue sur les points qui me semblent les plus opaques et sujets à controverse. La chronologie du "divorce" entre le festival et la mairie m'interpelle plus particulièrement.
Je m'étonne d'abord qu'un maire se substitue aux procédures usuelles pour se poser en juge et arbitre d'un contentieux entre professionnels, en la matière trois commerçants et une association ! J'essaye de me faire confirmer par l'élue que le retrait du soutien au festival a bien été motivé par la volonté de sanctionner les retards de paiement de l'association. Rappelons que Tribu Prod ne doit pas un centime à la Ville de Fouras. La mairie a donc agit en l'espèce au nom et au bénéfice d'entreprises privées...
Florence Chartier-Loman, visiblement embarrassée me répond que non, la mairie ne s'ingère absolument pas dans des affaires privées. Elle pointe cette fois le manquement à la parole donnée de régler les dites factures aux commerçants avant le 31 juillet. Je renonce à reformuler la question... Par contre, je demande à Madame Chartier-Loman si la mairie a informé l'association dans des délais raisonnables de sa décision de retirer son soutien logistique à l'issue de cet ultimatum qui aurait été formulé verbalement par Madame le maire. Je rappelle deux dates. Le petit-déjeuner avec les auteurs à la médiathèque n'a été interdit que le 30 août 2016 et le 26 août, l'association réglait sans aucun problème à la mairie avec Madame Guilbot, le détail des moyens mis à disposition du festival ! J'ai trouvé la réponse de l'élue surréaliste : comme les hôteliers étaient très occupés par leur saison, ils n'ont informé que fin août Madame Marcilly que l'ultimatum n'avait pas été respecté, ce qui explique que la Ville de Fouras a pris sa décision à la dernière minute, oubliant même d'informer directement l'organisateur.
Mettant un temps de côté le prétexte des impayés, Florence Chartier-Loman reprend un autre argument évoqué dans la presse. En fait la manifestation n'est pas plus soutenue, ni autorisée parce que des commerçants ont menacé de "tout casser" et donc de troubler l'ordre public. Nous nous regardons, abasourdis ! Une adjointe au maire vient de nous dire que la Ville avait retiré ses moyens à un festival car des personnes avaient proféré des menaces, ce qui est illégal, au lieu de prendre des mesures pour protéger les personnes menacées !
Qui peut accepter une telle situation ! Bien entendu, quand bien même la mairie voudrait s'en tenir à cette histoire d'ultimatum, il aurait été de la responsabilité de Madame Sylvie Marcilly, en sa qualité de maire et compte tenu de la gravité des conséquences pour l'organisation du festival, d'informer très officiellement d'une telle décision à l'issue du délais invoqué, soit le 31 juillet 2016. Saisis dans les tous premiers jours d'août, les organisateurs auraient très bien pu trouver une solution alternative, re-localiser l'événement et rectifier la communication. Statuer, officieusement de surcroît, une semaine avant la date s'apparente selon nous, à un sabotage pur et simple d'autant plus que la décision s'est faite dans un contexte d'allégations qui ont porté atteinte à la respectabilité des organisateurs !
Une buvette autorisée : présentant l'autorisation de buvette sur la place Carnot les 10 et 11 septembre 2016, accordée par la mairie à Tribu Prod au printemps 2016, je demande si la mairie a officiellement retiré ou annulé celle-ci auprès de l'association, également dans des délais raisonnables. Un non est murmuré, ce qui ne ne nous étonne pas. Reformulant ma question, je demande de confirmer que cette buvette est donc toujours autorisée place Carnot et comme les témoins présents, il me semble bien entendre un faible oui sortir des lèvres de mon interlocutrice qui précise, mais pas l'occupation du domaine public... Allez comprendre !!!
Un "communiqué" municipal quasi-anonyme ! Lorsque je demande une nouvelle fois à Madame Chartier-Loman si cette décision a été officialisée, l'élue ouvrant la chemise verte posée sur son bureau me dit : "Nous avons fait un communiqué" et me tend une feuille. Interloquée, je lui demande, quand et à qui l'avez-vous adressé ? Je reste sans réponse mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Posant mes yeux sur le document qui vient de m'être remis, je m'exclame : "Madame, il n'est ni daté, ni signé et imprimé non pas sur le papier officiel de la mairie mais sur une feuille blanche. Je lui demande de signer. Elle refuse, tente de récupérer la feuille... Elle me dira quelque minutes après qu'elle l'aurait bien signé et daté a posteriori si je lui avais demandé plus gentiment". Un peu plus tard, nous constaterons que ce communiqué, dont certaines allégations sont de nature qui pourraient être qualifiées de diffamatoires au préjudice de l'association a été publié, vendredi 9 septembre à 18h30 sur la page Facebook de la Ville de Fouras et relayé via le fil d'actualité du réseau social sur le site officiel de la municipalité !
Plus grave encore selon nous, ce même communiqué a été adressé au même moment par mail, donc le 09/09 vers 18h30 à plus de 200 adresses électroniques, par ailleurs non cachées de commerçants et chefs d'entreprises, avec le message suivant : "Mes chers collègues, Vous trouverez ci-joint le communiqué de la mairie de Fouras-les-Bains concernant l'Association Tribu Prod. Vous en souhaitant bonne lecture, Bien Ufefement, La présidente de l'U.F.E.F., Marilyne LAGARDE Union des Forces Economique de Fouras".
À propos : quelques éléments de réponses suite aux allégations lues, vues et entendues...
Dettes de l'association : elles sont au coeur de la tourmente. Sylvie Marcilly en a fait un argument, presque un étendard. Par contre la façon dont la situation a été présentée à la presse et par voie de communiqué est tendancieuse, pouvant laisser croire que Tribu Prod a "planté" l'économie locale et que l'association a des pratiques douteuses, voir malhonnêtes ! S'il reste des factures impayées, c'est avant tout parce que deux subventions de l'édition 2015 sont en attente de règlement : 3000 euros de la Région Poitou-Charentes et aussi, vous conviendrez que c'est un comble, 2000 euros du Conseil départemental ! Les commerçants "lésés" selon les termes de la mairie sont deux pour l'édition 2015, il aurait été judicieux de le préciser pour un montant d'environ 2000 euros relatif à l'édition 2015. Si le retard de paiement est légitimement regrettable, les dettes seront soldées, affirme Tribu Prod, dès versement des subventions. Quant à la dette de 2014 dont fait état la municipalité, il s'agit, selon l'association d'une facture d'un troisième hôtelier pour laquelle l'association conteste une partie du montant à hauteur de 200 euros.
Tribu Prod, association qualifiée d'opaque : cette allégation étonne l'association qui affirme que les documents ont bien été transmis. Peut-être se sont-il égarés dans les tiroirs d'un bureau municipal puisqu'ils ont été fournis par l'ex-trésorière il y a longtemps à l'adjoint à la culture Monsieur Stéphane Barthélémy !
Un rendez-vous logistique à la mairie le 26 août 2016 : Nyota Mollin et Danielle Biron ex-trésorière contrainte à abandonner cette charge en raison de lourds problèmes de santé mais toujours membre active de l'association ont rencontré tout à fait normalement Madame Guilbot du service municipal des locations, juste avant son départ en congés pour régler les détails de la logistique et des moyens mis à disposition du festival par la commune : sono, tivolis, tables, chaises...
Annulation du petit-déjeuner à la médiathèque : c'est seulement le 30 août 2016 que Frédéric Plauzet, directeur de la médiathèque de Fouras a reçu l'ordre de Madame le maire d'annuler cette rencontre avec les auteurs de polars, un rendez-vous apprécié lors des précédentes éditions. Il a immédiatement informé l'organisatrice en lui souhaitant un bon festival, ceci démontrant qu'à aucun moment à cette date, il n'avait été évoqué son empêchement.
Affaire à suivre : compte tenu des critiques parfois violentes formulées à l'encontre des organisateurs par certains auteurs qui ont décidé de quitter Tribus Polar samedi matin, nous suivrons de près ce dossier dans lequel, nous pensons que la respectabilité de l'association a été mise en cause, en de nombreux points, de façon abusive.
MAJ : correction de coquilles et précisions le 12 septembre 2012 à 10h.
La Rochelle et sa région : vivez et consommez local !
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