[ Jeanne M. vs Caudalie ] Cosmétiques : Emmanuelle Taulet, créatrice de Jeanne M. interpelle la dirigeante de Caudalie, Mathilde Thomas
Jeanne M. vs Caudalie : Cosmétiques : Emmanuelle Taulet, créatrice de Jeanne M. interpelle la dirigeante dePublicité polémique : ubacto.com suit avec attention, depuis sa création en 2012 à la Rochelle, la marque de cosmétique Jeanne M. qui porte le nom de la grand-mère de sa créatrice Emmanuelle Taulet. "On ne peut pas faire disparaître les rides si elles sont déjà installées !" : cette remarque pleine de bon sens de son aïeulle a inspirée la jeune femme. C'est ainsi qu'est née l'envie de créer des cosmétiques dédiés à celles qui assument le temps qui passe et qui ont simplement envie de disposer de produits adaptés aux nouveaux besoins de leur peau devenue mature. Emmanuelle Taulet a même inventé le joli mot-valise "sexygénaire" pour définir ces femmes séduisantes affranchies des diktats du jeunisme. Elle a aussi choisi un principe actif, à l'époque encore assez confidentiel et dont on parle de plus en plus aujourd'hui, l'Helix aspersa saliva, plus connu sous le nom de bave d'escargots, qu'elle utilise fraîche selon un procédé qui évite de stresser et de brutaliser l'animal.
Dès lundi soir, 18 mai 2015, Emmanuelle Taulet a réagi très vivement suite à la diffusion d'une vidéo publicitaire de la marque Caudalie pour un de ses produits "anti-tâches" qui vante son sérieux tout en se moquant de "recettes miracles". Le spot de pub de Caudalie fait principalement référence, non pas à des marques précises, mais à la tendance de la "cosmétique de cuisine". Arguant être inspiré par des faits réels, il cible les recherches faites via internet pour "se débarasser des tâches cutanées sur le visage". Ensuite les résultats qui proposent des solutions sont tournés en dérision : une femme qui avec appréhension se colle un escargot sur la figure. Une autre qui semble s'étouffer dans un bouquet de fleurs. La suivante est en pleurs après avoir appliqué des rondelles d'oignons sur ses pommettes. La dernière passe son collier de perles au blender avec du lait...
Rappelons que la publicité comparative dont le champ s'applique aussi bien aux marques qu'aux produits ou biens concurrents, de façon explicite ou implicite est tout à fait légale. Par contre, elle se doit de répondre à des règles très précises. La comparaison se doit d'être loyale et de respecter la ou les marques d'autrui. Et dans le cas qui nous intéresse, Caudalie semble utiliser les femmes en quête de solutions comme alibi pour en fait stigmatiser certains actifs utilisés en cosmétique, sans apporter la preuve de l'inefficacité de ces derniers. Et c'est là que la marque semble dépasser les limites accordées par le législateur.
Vigne vs escargot : rappelons à la dirigeante de Caudalie que l'histoire de l'efficacité de la bave d'escargot ressemble beaucoup à celle racontée à propos de la viniférine de sève de vigne utilisée par sa marque. En effet, sur son site internet, Caudalie raconte : "Autrefois, dans les vignobles, la sève des sarments de vigne était utilisée par les jeunes filles qui s'en enduisaient le visage et les mains pour atténuer les taches et clarifier le teint". Et l'on dit que c'est en constatant que les femmes qui manipulaient les gastéropodes dans les élevages d'escargots au Chili avaient des mains très douces qui cicatrisaient plus rapidement qu'à l'ordinaire qu'un médecin a réalisé des études et élaboré la première crème avec de l'Helix aspersa.
Par ailleurs, Mathilde Thomas devrait également se souvenir des débuts de Caudalie. Dans les années 1990 quand elle a décidé de créer, dans le Bordelais de surcroît, des cosmétiques en se basant sur les travaux d'un universitaire sur les vertus antioxydantes des pépins de raisin, elle n'a sûrement pas échappé aux moqueries. Et à l'époque, dans la région de Bordeaux, ses produits étaient plus souvent raillés qu'achetés...
Aujourd'hui, il serait de bon goût que Mathilde Thomas réponde et présente ses excuses à Emmanuelle Taulet ainsi qu'aux clientes de Jeanne M. De même aux autres marques qui utilisent des actifs qui, dans sa dernière pub vidéo, sont dénigrés alors que leur efficacité est prouvée par diverses études. Et ceci ne concerne pas uniquement des "marques de niche". En effet, les propriétés de certaines plantes et fleurs étant utilisées par des poids lourds de la cosmétique. Léa Nature, enseigne nationale installée à Périgny à côté de La Rochelle a par exemple créé une marque baptisée "île de Ré" composée de quatre lignes dont deux élaborées avec des fleurs insulaires : l'immortelle des dunes ainsi que la rose trémière.
La Rochelle et sa région : vivez et consommez local !
Suivez LeFlux et ses thématiques ! Tendances et shopping. "En promo". Loisirs, culture, spectacles, société et sorties : agenda. Tourisme, vacances et week-end et hôtels à la Rochelle. (fils d'infos partenaires & annonceurs ; et rédaction ubacto).
Réactions : Emmanuelle Taulet a écrit, mardi 19 mai 2015, une "lettre ouverte à Mathilde Thomas, dirigeante de la marque Caudalie, un coup de gueule à lire en intégralité ci-dessous.
Elle a également demandé à son avocat d'engager une procédure de justice en référé, c'est-à-dire dans l'urgence, pour "concurrence déloyale par dénigrement".
La lettre ouverte
Madame, Je suis la dirigeante de la marque Jeanne M, pionnière de la cosmétique Sexygénaire. Toutes deux, sommes des femmes passionnées, ayant eu l'idée, l'envie, de créer une marque cosmétique. Tout comme vous, il y a 20 ans, je me rends dans les pharmacies pour faire référencer notre première gamme "H'elixir Sublissime" avec son actif phare la bave d'escargot. Ce qui nous différencie aujourd'hui, est le fait que je sois la dirigeante d'une "marque niche" et vous à la tête d'un mastodonte. Travaillant dans la cosmétique, nous sommes confrontés chaque jour à la concurrence. J'en suis une de ses ferventes défenderesses. Sans concurrence, il n'y a pas de marché, c'est le moteur de l'innovation, qui nous pousse à nous surpasser, innover, coller au plus près des besoins de nos clientes. La concurrence cependant se doit d'être loyale et saine, pour remplir ses fonctions.
Je vous interpelle aujourd'hui publiquement, suite à la mise en ligne de votre nouveau spot publicitaire, où vous dites qu'il est "basé sur des faits réels", que la "bave d'escargot, les fleurs, les perles", ne sont que des recettes miracles. Vous prônez par les mots suivants "arrêtez les recettes miracles" au bénéfice de l'utilisation du "seul vrai produit" existant sur le marché à savoir le vôtre.
Jeanne M utilise un procédé de recherche et développement unique au monde et inoffensif pour l'animal, breveté, soutenu par Oséo et à de nombreuses fois récompensé pour son caractère innovant. Nous sommes une marque, 100 % made in France, prônons l'éco-concept à savoir que nos fournisseurs rayonnent tous à moins de 100 kilomètres les uns des autres. Nous fabriquons sur une machine unique au monde, à température ambiante et sur batterie solaire. Nous protégeons l'environnement avec des pompes recyclables, des packagings issus des forêts régénérées, utilisons de l'encre végétale pour nos impressions. Je serais ravie de vous faire visiter notre laboratoire.
Quant à l'efficacité de notre actif phare, soit la bave d'escargot, je suis au regret de vous annoncer qu'elle n'est plus à prouver et cela pour 2 raisons. La première étant que celle-ci est utilisée en milieu médical depuis fort longtemps dans un médicament très connu, mais aussi en cosmétique depuis des dizaines d'années. Ensuite parce que comme toute marque qui se respecte mais respecte tout d'abord ses clients, nous avons procédé à des tests d'efficacité sur les 5 signes de vieillissement de la peau : le manque de fermeté, la sécheresse, le lissage des rides, l'éclat du teint et bien sûr la réduction des taches. Je tiens ces résultats à votre entière disposition et serais même ravie de les rendre public, tant ils sont bons et certainement la meilleure des communications que nous puissions utiliser.
Dans votre spot vous ne citez pas de marques, mais des actifs donc implicitement les marques qui les utilisent, et ce sans prouver leur inefficacité. Mais au-delà de ça, vous passez une barrière que je n'avais jamais vu et n'aurais jamais cru pourvoir possible : celle d'instrumentaliser, de ridiculiser les clients qui utilisent ces actifs. J'ose vous rappeler que nos clientes, sont aussi vos clientes.
Emmanuelle Taulet, dirigeante de la marque Jeanne M
Dès lundi soir, 18 mai 2015, Emmanuelle Taulet a réagi très vivement suite à la diffusion d'une vidéo publicitaire de la marque Caudalie pour un de ses produits "anti-tâches" qui vante son sérieux tout en se moquant de "recettes miracles". Le spot de pub de Caudalie fait principalement référence, non pas à des marques précises, mais à la tendance de la "cosmétique de cuisine". Arguant être inspiré par des faits réels, il cible les recherches faites via internet pour "se débarasser des tâches cutanées sur le visage". Ensuite les résultats qui proposent des solutions sont tournés en dérision : une femme qui avec appréhension se colle un escargot sur la figure. Une autre qui semble s'étouffer dans un bouquet de fleurs. La suivante est en pleurs après avoir appliqué des rondelles d'oignons sur ses pommettes. La dernière passe son collier de perles au blender avec du lait...
Rappelons que la publicité comparative dont le champ s'applique aussi bien aux marques qu'aux produits ou biens concurrents, de façon explicite ou implicite est tout à fait légale. Par contre, elle se doit de répondre à des règles très précises. La comparaison se doit d'être loyale et de respecter la ou les marques d'autrui. Et dans le cas qui nous intéresse, Caudalie semble utiliser les femmes en quête de solutions comme alibi pour en fait stigmatiser certains actifs utilisés en cosmétique, sans apporter la preuve de l'inefficacité de ces derniers. Et c'est là que la marque semble dépasser les limites accordées par le législateur.
Vigne vs escargot : rappelons à la dirigeante de Caudalie que l'histoire de l'efficacité de la bave d'escargot ressemble beaucoup à celle racontée à propos de la viniférine de sève de vigne utilisée par sa marque. En effet, sur son site internet, Caudalie raconte : "Autrefois, dans les vignobles, la sève des sarments de vigne était utilisée par les jeunes filles qui s'en enduisaient le visage et les mains pour atténuer les taches et clarifier le teint". Et l'on dit que c'est en constatant que les femmes qui manipulaient les gastéropodes dans les élevages d'escargots au Chili avaient des mains très douces qui cicatrisaient plus rapidement qu'à l'ordinaire qu'un médecin a réalisé des études et élaboré la première crème avec de l'Helix aspersa.
Par ailleurs, Mathilde Thomas devrait également se souvenir des débuts de Caudalie. Dans les années 1990 quand elle a décidé de créer, dans le Bordelais de surcroît, des cosmétiques en se basant sur les travaux d'un universitaire sur les vertus antioxydantes des pépins de raisin, elle n'a sûrement pas échappé aux moqueries. Et à l'époque, dans la région de Bordeaux, ses produits étaient plus souvent raillés qu'achetés...
Aujourd'hui, il serait de bon goût que Mathilde Thomas réponde et présente ses excuses à Emmanuelle Taulet ainsi qu'aux clientes de Jeanne M. De même aux autres marques qui utilisent des actifs qui, dans sa dernière pub vidéo, sont dénigrés alors que leur efficacité est prouvée par diverses études. Et ceci ne concerne pas uniquement des "marques de niche". En effet, les propriétés de certaines plantes et fleurs étant utilisées par des poids lourds de la cosmétique. Léa Nature, enseigne nationale installée à Périgny à côté de La Rochelle a par exemple créé une marque baptisée "île de Ré" composée de quatre lignes dont deux élaborées avec des fleurs insulaires : l'immortelle des dunes ainsi que la rose trémière.
La Rochelle et sa région : vivez et consommez local !
Suivez LeFlux et ses thématiques ! Tendances et shopping. "En promo". Loisirs, culture, spectacles, société et sorties : agenda. Tourisme, vacances et week-end et hôtels à la Rochelle. (fils d'infos partenaires & annonceurs ; et rédaction ubacto).
Réactions : Emmanuelle Taulet a écrit, mardi 19 mai 2015, une "lettre ouverte à Mathilde Thomas, dirigeante de la marque Caudalie, un coup de gueule à lire en intégralité ci-dessous.
Elle a également demandé à son avocat d'engager une procédure de justice en référé, c'est-à-dire dans l'urgence, pour "concurrence déloyale par dénigrement".
La lettre ouverte
Madame, Je suis la dirigeante de la marque Jeanne M, pionnière de la cosmétique Sexygénaire. Toutes deux, sommes des femmes passionnées, ayant eu l'idée, l'envie, de créer une marque cosmétique. Tout comme vous, il y a 20 ans, je me rends dans les pharmacies pour faire référencer notre première gamme "H'elixir Sublissime" avec son actif phare la bave d'escargot. Ce qui nous différencie aujourd'hui, est le fait que je sois la dirigeante d'une "marque niche" et vous à la tête d'un mastodonte. Travaillant dans la cosmétique, nous sommes confrontés chaque jour à la concurrence. J'en suis une de ses ferventes défenderesses. Sans concurrence, il n'y a pas de marché, c'est le moteur de l'innovation, qui nous pousse à nous surpasser, innover, coller au plus près des besoins de nos clientes. La concurrence cependant se doit d'être loyale et saine, pour remplir ses fonctions.
Je vous interpelle aujourd'hui publiquement, suite à la mise en ligne de votre nouveau spot publicitaire, où vous dites qu'il est "basé sur des faits réels", que la "bave d'escargot, les fleurs, les perles", ne sont que des recettes miracles. Vous prônez par les mots suivants "arrêtez les recettes miracles" au bénéfice de l'utilisation du "seul vrai produit" existant sur le marché à savoir le vôtre.
Jeanne M utilise un procédé de recherche et développement unique au monde et inoffensif pour l'animal, breveté, soutenu par Oséo et à de nombreuses fois récompensé pour son caractère innovant. Nous sommes une marque, 100 % made in France, prônons l'éco-concept à savoir que nos fournisseurs rayonnent tous à moins de 100 kilomètres les uns des autres. Nous fabriquons sur une machine unique au monde, à température ambiante et sur batterie solaire. Nous protégeons l'environnement avec des pompes recyclables, des packagings issus des forêts régénérées, utilisons de l'encre végétale pour nos impressions. Je serais ravie de vous faire visiter notre laboratoire.
Quant à l'efficacité de notre actif phare, soit la bave d'escargot, je suis au regret de vous annoncer qu'elle n'est plus à prouver et cela pour 2 raisons. La première étant que celle-ci est utilisée en milieu médical depuis fort longtemps dans un médicament très connu, mais aussi en cosmétique depuis des dizaines d'années. Ensuite parce que comme toute marque qui se respecte mais respecte tout d'abord ses clients, nous avons procédé à des tests d'efficacité sur les 5 signes de vieillissement de la peau : le manque de fermeté, la sécheresse, le lissage des rides, l'éclat du teint et bien sûr la réduction des taches. Je tiens ces résultats à votre entière disposition et serais même ravie de les rendre public, tant ils sont bons et certainement la meilleure des communications que nous puissions utiliser.
Dans votre spot vous ne citez pas de marques, mais des actifs donc implicitement les marques qui les utilisent, et ce sans prouver leur inefficacité. Mais au-delà de ça, vous passez une barrière que je n'avais jamais vu et n'aurais jamais cru pourvoir possible : celle d'instrumentaliser, de ridiculiser les clients qui utilisent ces actifs. J'ose vous rappeler que nos clientes, sont aussi vos clientes.
Emmanuelle Taulet, dirigeante de la marque Jeanne M
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