[ Sénat 2014 résultats ] Sénat 2014 en Charente-Maritime : 1 sénateur de gauche et 2 sénateurs de droite dont 1 sénatrice !
Sénat 2014 résultats : Sénat 2014 en Charente-Maritime : 1 sénateur de gauche et 2 sénateurs de droite dC'est à la Rochelle, dans la grande halle du Musée Maritime, dimanche 28 septembre 2014, que les 1735 grands électeurs de la Charente-Maritime étaient appelés à voter pour élire leurs sénateurs. Sur les 1722 votants, avec 25 bulletins blancs et 10 nuls, 1687 se sont exprimés.
En Charente Maritime, il y avait deux sénateurs sortants : l'UMP Daniel Laurent, tête de la liste d'union pour la réussite de la Charente-Maritime" qui se représentait a été réélu. Claude Belot, apparenté UMP également maire de Jonzac ne se représentait pas. Par ailleurs le siège de Michel Doublet, conseiller général UMP était vacant depuis la démission de ce dernier au mois d'avril 2014 après sa réélection à la mairie de Trizay.
5 listes étaient en lice pour 3 sièges à pouvoir et il n'y avait qu'un seul tour pour ce scrutin de liste à la proportionnelle à la plus forte moyenne.
Sénat 2014, résultats en Charente Maritime du dimanche 28 septembre 2014 : le sénateur sortant UMP Daniel Laurent est réélu, ainsi que la seconde de liste, Corinne Imbert, divers droite, qui est le première femme du département à entrer au Sénat. Première à gauche également avec l'élection du socialiste Bernard Lalande.
Beauvais-sur-Matha, Pons, Montendre : on notera que les trois sénateurs sont tous issus de territoires ruraux du Sud du département situés dans les terres et en dessous de Rochefort. Il n'y a donc pas de sénateur qui représente le littoral, ni du Nord du territoire, un phénomène qui s'est encore accentué par rapport à la précédente mandature.
À droite : avec 857 voix, soit 50,80% des suffrages exprimés, la liste d'union pour la réussite de la Charente-Maritime a fait un peu moins que ce qu'elle escomptait puisqu'elle pensait pouvoir convaincre au moins 950 grands électeurs. Quel que soit ce résultat, à une centaine près, il ne lui permettait de ne conserver que 2 sièges sur les 3 à pourvoir avec la réélection du sénateur sortant UMP et tête de liste, Daniel Laurent. Élue également, Corinne Imbert, divers droite était lors de la précédente mandature sénatoriale suppléante de Claude Belot, maire de Jonzac qui ne se représentait pas. Elle est également vice-présidente du Conseil général et maire de Beauvais-sur-Matha dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély. Elle est aussi la première femme sénatrice de Charente-Maritime !
Par ailleurs, au sein de son équipe, chacun saluait, dimanche 28 septembre 2014, lors de la proclamation des résultats, l'engagement de Stéphane Villain, n°3 de la liste. Conseiller général et élu de Châtelaillon-Plage, il a fait une campagne de terrain avec ses colistiers. Si le siège conquis par la gauche lui échappe, cette implication ne sera pas inutile dans la perspective des prochaines échéances, en particulier les élections départementales du mois de mars 2015.
Le socialiste Bernard Lalande, premier sénateur de gauche du département : à contre-courant de la tendance nationale, le maire de Montendre a permis à la gauche d'emporter un siège sur les trois, tous détenus jusque-là par des sénateurs de droite. Cette élection a réjoui les socialistes du Département et de la Région. Ils ont chaleureusement félicité celui qui est devenu le premier sénateur de gauche de l'histoire de la Charente-Maritime au cours de la Ve République. Bernard Lalande qui souhaite conserver la mairie devrait abandonner son mandat de Conseiller général.
Les centristes de droite présentaient la liste "Au centre de vos intérêts" avec à leur tête et sous l'étiquette Udi, Jean-Pierre Tallieu qui a récemment pris sa carte au "P.R", Parti radical valoisien. Maire de La Tremblade, président de la "Cara", Communauté d'Agglomération Royan Atlantique, il est également élu de la majorité UMP, divers droite du Conseil général de la Charente-Maritime. Dans le droit fil de "L'Alliance", la seconde place a été confiée à une jeune élue proche du Modem, Salomée Ruel élue de la majorité de Jean-François Fountaine à La Rochelle après le ralliement des centristes rochelais à la liste du candidat divers gauche. Les trois autres noms étaient ceux de l'Udi Bruno Esoli élu à Rochefort de la nouvelle majorité municipale de l'UMP Hervé Blanché. Josette Riffaud, maire de Saint-Romain-sur-Gironde et de Michel Maitrehut, divers droite, emblématique défenseur du projet de contournement de Marans.
Cette liste qui a obtenu 238 voix, soit 14,11% des exprimés a empiété à la fois sur sa droite , faisant sûrement perdre une centaine de voix à celle menée par l'UMP. Et d'autre part sur la gauche, en particulier auprès d'électeurs du P.R.G, Parti radical de gauche. Ces derniers n'ont pas apprécié que la fédération socialiste de la Charente-Maritime ne respecte pas, selon elle, l'accord national qui avait été conclu en 2013, portant sur une liste d'union à gauche avec une tête de liste P.R.G. Pour le P.S départemental, le maintien de la candidature de Jean-François Fountaine après sa courte défaite à la primaire à gauche pour les municipales de La Rochelle rendait cet accord caduque. Finalement, les radicaux de gauche ont renoncé à maintenir une liste qui aurait été conduite par Marylise Fleuret-Pagnoux, première adjointe au maire de La Rochelle, précisant : "pour ne pas ajouter de la confusion à la division".
En demi-teinte pour les écologistes de la liste "Verte et ouverte, Europe écologie les Verts" qui ont convaincu 84 grands électeurs, soit 4,98% des suffrages. S'ils espéraient faire mieux, cela reste satisfaisant puisque dépassant le seul périmètre de celles et ceux identifiés comme membres ou sympathisants d'EELV. La liste était conduite par Christian Couillaud. Aux 2e et 3e places, on retrouvait deux élus de la majorité du maire divers gauche Jean-François Fountaine : Brigitte Desveaux ainsi que Jean Marc Soubeste ; puis Laurence Marcillaud et Gabriel Delicourt.
Le Front national : 35 voix se sont portées sur la liste "Bleu Marine pour nos villes et nos villages" menée par Jean-Marc de Lacoste Lareymondie qui fait mieux qu'en 2008 où il n'avait remporté que 9 voix soit 0,56% des suffrages contre 2,07% cette fois-ci.
A noter : vote obligatoire aux sénatoriales pour les grands électeurs qui sont, d'une part tous les élus du département : députés, sénateurs, conseillers généraux et régionaux. Mais ce sont les communes qui représentent, à 95% environ, la plus large majorité de ce corps électoral avec les délégués municipaux qui sont des membres des conseils qui élisent également des délégués supplémentaires dans les communes de plus de 30 000 habitants à hauteur de 1 pour 800 habitants au-dessus de ce seuil. S'ils peuvent invoquer une raison légitime, les grands électeurs sont remplacés par un suppléant. Sans excuse valable, le prix de l'abstention est une amende de 100€.
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En Charente Maritime, il y avait deux sénateurs sortants : l'UMP Daniel Laurent, tête de la liste d'union pour la réussite de la Charente-Maritime" qui se représentait a été réélu. Claude Belot, apparenté UMP également maire de Jonzac ne se représentait pas. Par ailleurs le siège de Michel Doublet, conseiller général UMP était vacant depuis la démission de ce dernier au mois d'avril 2014 après sa réélection à la mairie de Trizay.
5 listes étaient en lice pour 3 sièges à pouvoir et il n'y avait qu'un seul tour pour ce scrutin de liste à la proportionnelle à la plus forte moyenne.
Sénat 2014, résultats en Charente Maritime du dimanche 28 septembre 2014 : le sénateur sortant UMP Daniel Laurent est réélu, ainsi que la seconde de liste, Corinne Imbert, divers droite, qui est le première femme du département à entrer au Sénat. Première à gauche également avec l'élection du socialiste Bernard Lalande.
Beauvais-sur-Matha, Pons, Montendre : on notera que les trois sénateurs sont tous issus de territoires ruraux du Sud du département situés dans les terres et en dessous de Rochefort. Il n'y a donc pas de sénateur qui représente le littoral, ni du Nord du territoire, un phénomène qui s'est encore accentué par rapport à la précédente mandature.
À droite : avec 857 voix, soit 50,80% des suffrages exprimés, la liste d'union pour la réussite de la Charente-Maritime a fait un peu moins que ce qu'elle escomptait puisqu'elle pensait pouvoir convaincre au moins 950 grands électeurs. Quel que soit ce résultat, à une centaine près, il ne lui permettait de ne conserver que 2 sièges sur les 3 à pourvoir avec la réélection du sénateur sortant UMP et tête de liste, Daniel Laurent. Élue également, Corinne Imbert, divers droite était lors de la précédente mandature sénatoriale suppléante de Claude Belot, maire de Jonzac qui ne se représentait pas. Elle est également vice-présidente du Conseil général et maire de Beauvais-sur-Matha dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély. Elle est aussi la première femme sénatrice de Charente-Maritime !
Par ailleurs, au sein de son équipe, chacun saluait, dimanche 28 septembre 2014, lors de la proclamation des résultats, l'engagement de Stéphane Villain, n°3 de la liste. Conseiller général et élu de Châtelaillon-Plage, il a fait une campagne de terrain avec ses colistiers. Si le siège conquis par la gauche lui échappe, cette implication ne sera pas inutile dans la perspective des prochaines échéances, en particulier les élections départementales du mois de mars 2015.
Le socialiste Bernard Lalande, premier sénateur de gauche du département : à contre-courant de la tendance nationale, le maire de Montendre a permis à la gauche d'emporter un siège sur les trois, tous détenus jusque-là par des sénateurs de droite. Cette élection a réjoui les socialistes du Département et de la Région. Ils ont chaleureusement félicité celui qui est devenu le premier sénateur de gauche de l'histoire de la Charente-Maritime au cours de la Ve République. Bernard Lalande qui souhaite conserver la mairie devrait abandonner son mandat de Conseiller général.
Les centristes de droite présentaient la liste "Au centre de vos intérêts" avec à leur tête et sous l'étiquette Udi, Jean-Pierre Tallieu qui a récemment pris sa carte au "P.R", Parti radical valoisien. Maire de La Tremblade, président de la "Cara", Communauté d'Agglomération Royan Atlantique, il est également élu de la majorité UMP, divers droite du Conseil général de la Charente-Maritime. Dans le droit fil de "L'Alliance", la seconde place a été confiée à une jeune élue proche du Modem, Salomée Ruel élue de la majorité de Jean-François Fountaine à La Rochelle après le ralliement des centristes rochelais à la liste du candidat divers gauche. Les trois autres noms étaient ceux de l'Udi Bruno Esoli élu à Rochefort de la nouvelle majorité municipale de l'UMP Hervé Blanché. Josette Riffaud, maire de Saint-Romain-sur-Gironde et de Michel Maitrehut, divers droite, emblématique défenseur du projet de contournement de Marans.
Cette liste qui a obtenu 238 voix, soit 14,11% des exprimés a empiété à la fois sur sa droite , faisant sûrement perdre une centaine de voix à celle menée par l'UMP. Et d'autre part sur la gauche, en particulier auprès d'électeurs du P.R.G, Parti radical de gauche. Ces derniers n'ont pas apprécié que la fédération socialiste de la Charente-Maritime ne respecte pas, selon elle, l'accord national qui avait été conclu en 2013, portant sur une liste d'union à gauche avec une tête de liste P.R.G. Pour le P.S départemental, le maintien de la candidature de Jean-François Fountaine après sa courte défaite à la primaire à gauche pour les municipales de La Rochelle rendait cet accord caduque. Finalement, les radicaux de gauche ont renoncé à maintenir une liste qui aurait été conduite par Marylise Fleuret-Pagnoux, première adjointe au maire de La Rochelle, précisant : "pour ne pas ajouter de la confusion à la division".
En demi-teinte pour les écologistes de la liste "Verte et ouverte, Europe écologie les Verts" qui ont convaincu 84 grands électeurs, soit 4,98% des suffrages. S'ils espéraient faire mieux, cela reste satisfaisant puisque dépassant le seul périmètre de celles et ceux identifiés comme membres ou sympathisants d'EELV. La liste était conduite par Christian Couillaud. Aux 2e et 3e places, on retrouvait deux élus de la majorité du maire divers gauche Jean-François Fountaine : Brigitte Desveaux ainsi que Jean Marc Soubeste ; puis Laurence Marcillaud et Gabriel Delicourt.
Le Front national : 35 voix se sont portées sur la liste "Bleu Marine pour nos villes et nos villages" menée par Jean-Marc de Lacoste Lareymondie qui fait mieux qu'en 2008 où il n'avait remporté que 9 voix soit 0,56% des suffrages contre 2,07% cette fois-ci.
A noter : vote obligatoire aux sénatoriales pour les grands électeurs qui sont, d'une part tous les élus du département : députés, sénateurs, conseillers généraux et régionaux. Mais ce sont les communes qui représentent, à 95% environ, la plus large majorité de ce corps électoral avec les délégués municipaux qui sont des membres des conseils qui élisent également des délégués supplémentaires dans les communes de plus de 30 000 habitants à hauteur de 1 pour 800 habitants au-dessus de ce seuil. S'ils peuvent invoquer une raison légitime, les grands électeurs sont remplacés par un suppléant. Sans excuse valable, le prix de l'abstention est une amende de 100€.
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