[ lycéens ] Lycée Dautet La Rochelle : décision reportée pour le transfert du BTS compta-gestion
lycéens : Lycée Dautet La Rochelle : décision reportée pour le transfert du BTS compta-gestionLa Rochelle - lycée Dautet : BTS comptabilité - gestion des organisations : aucune décision formelle n'a été actée ou annoncée, comme cela était initialement prévue, hier, jeudi 20 décembre 2012 à l'issue de la réunion du CAEN, Conseil académique de l'éducation nationale à Poitiers concernant le transfert de cette formation dispensée au lycée Dautet de La Rochelle à Saint-Jean d'Angély. La décision est donc, selon les interprétations, "gelée" ou "mise en attente", notamment de négociations, prévues pour le mois de mars 2013 avec le ministère de l'éducation nationale. L'objectif serait alors, non pas de transférer le BTS, qui pourrait rester à La Rochelle mais de créer une seconde formation à Saint-Jean d'Angély.
C'est cette position que défend l'UNL, Union nationale lycéenne, en première ligne de la mobilisation et du blocus de Dautet, les 18 et 19 décembre. Ces actions ont permis à une délégation de lycéens et étudiants, dont une représentante non-syndiquée de rencontrer le rectorat mercredi en fin de journée. Lors d'une AG, jeudi 20 décembre à l'issue d'une présentation des résultats obtenus, les lycéens avaient voté la suspension du blocage.
Suite à différents communiqués adressés à la presse jeudi en fin de soirée et vendredi matin 21 décembre, on note toutefois des différences d'appréciation concernant ce dossier entre les lycéens et les politiques.
"Non à la suppression du BTS comptabilité à Dautet" : était le mot d'ordre du mouvement lycéen. Elsa Hardouineau, secrétaire générale de l'UNL 17, répondant à notre question sur cet objectif, a précisé que la position des lycéens a effectivement évolué entre l'appel à la mobilisation et les résultats obtenus. Le dialogue lors du rendez-vous avec le rectorat, note-t-elle, nous a permis d'obtenir des informations plus concrètes que celles qui nous avaient été données et une vision plus globale du dossier.
Le maintien de la formation, une priorité : pour les lycéens et étudiants, l'une des craintes était, au-delà du transfert du BTS de La Rochelle à Saint-Jean d'Angély, de mettre la filière dans une position moins attractive. Avec en ligne de mire, de pouvoir ensuite justifier sa suppression par manque d'effectif. C'est pourquoi, l'UNL met au rang des avancées obtenues, la garantie de la pérennité de la formation. Sous réserve de la décision finale, si le BTS était effectivement transféré à Saint Jean d'Angély en 2013-2014, sans maintien à Dautet, et que la formation angérienne ne rencontre pas le succès espéré, le recteur s'est engagé à le re-localiser à La Rochelle l'année suivante.
La question du maintien des effectifs : le BTS de La Rochelle compte 35 places. Sur les 160 demandes pour la rentrée 2012-2013, 34 dossiers ont été retenus. L'effectif, après 4 désistements est de 30 étudiants inscrits. Ces derniers ne viennent d'ailleurs pas tous du secteur de La Rochelle mais de tout le département. À Saint-Jean d'Angély, il existe déjà une formation en comptabilité par alternance. 13 élèves la suivent sur les 24 places disponibles. Dans le cadre du projet de transfert du BTS CGO, le nombre de places devait être réduit de 35 à ce jour à Dautet à 24 à Saint Jean d'Angély. Si le transfert a lieu, les lycéens ont obtenu que l'effectif soit maintenu à 35. Par ailleurs, le recteur s'est engagé sur la qualité du recrutement pour Saint-Jean d'Angely afin que la formation, d'excellente réputation, conserve son attractivité.
Quelle année de transition ? Elle pourrait être basée, d'une part sur le maintien du BTS à La Rochelle et d'autre part sur l'ouverture d'une formation à Saint-Jean d'Angély. Cette solution, selon nous, si elle est bien anticipée, pourrait être initiée par exemple sous réserve d'effectif minimum. Par exemple : l'étudiant qui choisit le BTS CGO indique son premier choix pour le lieu de formation et le cas échéant s'il accepterait l'autre en second choix. On aurait alors, avant d'opérer, soit un transfert, soit l'ouverture d'une deuxième formation, avoir au moins une idée du nombre d'étudiants concernés pour chaque site.
Objectif : 2 BTS comptabilité - gestion en Charente-Maritime : pour l'UNL, il y a bien une pertinence à créer, en plus de celui de La Rochelle, un deuxième BTS CGO dans le sud du département. Rappelant qu'il est important pour les jeunes d'avoir des formations de proximité, également en milieu plus rural.
L'offre de formation sur le territoire : c'est en cela que le point de vue des lycéens sur le sujet diffère de celui des politiques, a précisé Elsa Hardouineau, secrétaire générale de l'UNL 17. Ces derniers jours, déplore-t-elle, certains ont tenté de récupérer l'action du mouvement lycéen. À droite, elle cite Sally Chadjaa, conseillère régionale d'opposition UMP qui siège aussi au CAEN, Conseil académique et à qui l'UNL reproche d'avoir soutenu la politique de François Fillon. À gauche, elle n'est pas plus tendre avec le député Olivier Falorni qui, selon elle, a agi sans concertation avec les jeunes. Les deux élus défendent avant tout le territoire de La Rochelle, alors que nous agissons pour défendre les intérêts des lycéens et étudiants dans tout le département, explique la jeune syndicaliste.
Olivier Falorni a indiqué de son côté dans un communiqué qu'il avait rencontré à Paris le ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon le 19 novembre qui l'a assuré de la suspension de la décision de transfert du BTS CGO.
Dautet : 2e année de BTS, redoublants et futurs bacheliers : ce point qui n'avait peu être pas été clairement expliqué, concerne les étudiants qui sont actuellement en 1ère année de BTS à Dautet. En cas de transfert vers Saint Jean d'Angély, comme lors de toute année de transition, ils termineront bien leur 2e année d'étude à La Rochelle. Pour les éventuels redoublants, c'est d'abord un accompagnement pédagogique et psychologique renforcé qui va se mettre en place. Premiers concernés, les élèves qui seraient en difficulté pour qu'ils rattrapent le niveau. Ceci fait aussi partie des avancées qui satisfont le mouvement lycéen. Si toutefois l'objectif de "zéro redoublant" n'était pas atteint, les élèves ne seraient pas contraints de faire leur 2e première année à Saint-Jean d'Angély, les modalités de leur scolarité à Dautet restant à définir. Par ailleurs une attention particulière sera portée aux futurs bacheliers intéressés par la filière BTS CGO dans le cadre de leur orientation.
Vivre et étudier à Saint-Jean d'Angély : la question du logement est un autre point sur lequel les lycéens ont avancé. Des places d'internat, plus abordables pour les jeunes et leurs familles seront réservées aux étudiants du BTS.
Prochain rendez-vous au plus tard mois de mars : si la date n'a pas encore été fixée, les lycéens et étudiants sont en contact avec le conseiller social du ministère de Vincent Peillon. Ils espèrent obtenir des moyens supplémentaires afin de maintenir le BTS comptabilité gestion des organisations à La Rochelle et d'en ouvrir un second à Saint-Jean d'Angely. Bien entendu, les lycéens jugeront, en fonction de résultats obtenus à ce moment là, des actions qu'ils pourraient engager, si nécessaire, pour se faire entendre.
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C'est cette position que défend l'UNL, Union nationale lycéenne, en première ligne de la mobilisation et du blocus de Dautet, les 18 et 19 décembre. Ces actions ont permis à une délégation de lycéens et étudiants, dont une représentante non-syndiquée de rencontrer le rectorat mercredi en fin de journée. Lors d'une AG, jeudi 20 décembre à l'issue d'une présentation des résultats obtenus, les lycéens avaient voté la suspension du blocage.
Suite à différents communiqués adressés à la presse jeudi en fin de soirée et vendredi matin 21 décembre, on note toutefois des différences d'appréciation concernant ce dossier entre les lycéens et les politiques.
"Non à la suppression du BTS comptabilité à Dautet" : était le mot d'ordre du mouvement lycéen. Elsa Hardouineau, secrétaire générale de l'UNL 17, répondant à notre question sur cet objectif, a précisé que la position des lycéens a effectivement évolué entre l'appel à la mobilisation et les résultats obtenus. Le dialogue lors du rendez-vous avec le rectorat, note-t-elle, nous a permis d'obtenir des informations plus concrètes que celles qui nous avaient été données et une vision plus globale du dossier.
Le maintien de la formation, une priorité : pour les lycéens et étudiants, l'une des craintes était, au-delà du transfert du BTS de La Rochelle à Saint-Jean d'Angély, de mettre la filière dans une position moins attractive. Avec en ligne de mire, de pouvoir ensuite justifier sa suppression par manque d'effectif. C'est pourquoi, l'UNL met au rang des avancées obtenues, la garantie de la pérennité de la formation. Sous réserve de la décision finale, si le BTS était effectivement transféré à Saint Jean d'Angély en 2013-2014, sans maintien à Dautet, et que la formation angérienne ne rencontre pas le succès espéré, le recteur s'est engagé à le re-localiser à La Rochelle l'année suivante.
La question du maintien des effectifs : le BTS de La Rochelle compte 35 places. Sur les 160 demandes pour la rentrée 2012-2013, 34 dossiers ont été retenus. L'effectif, après 4 désistements est de 30 étudiants inscrits. Ces derniers ne viennent d'ailleurs pas tous du secteur de La Rochelle mais de tout le département. À Saint-Jean d'Angély, il existe déjà une formation en comptabilité par alternance. 13 élèves la suivent sur les 24 places disponibles. Dans le cadre du projet de transfert du BTS CGO, le nombre de places devait être réduit de 35 à ce jour à Dautet à 24 à Saint Jean d'Angély. Si le transfert a lieu, les lycéens ont obtenu que l'effectif soit maintenu à 35. Par ailleurs, le recteur s'est engagé sur la qualité du recrutement pour Saint-Jean d'Angely afin que la formation, d'excellente réputation, conserve son attractivité.
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Dautet : 2e année de BTS, redoublants et futurs bacheliers : ce point qui n'avait peu être pas été clairement expliqué, concerne les étudiants qui sont actuellement en 1ère année de BTS à Dautet. En cas de transfert vers Saint Jean d'Angély, comme lors de toute année de transition, ils termineront bien leur 2e année d'étude à La Rochelle. Pour les éventuels redoublants, c'est d'abord un accompagnement pédagogique et psychologique renforcé qui va se mettre en place. Premiers concernés, les élèves qui seraient en difficulté pour qu'ils rattrapent le niveau. Ceci fait aussi partie des avancées qui satisfont le mouvement lycéen. Si toutefois l'objectif de "zéro redoublant" n'était pas atteint, les élèves ne seraient pas contraints de faire leur 2e première année à Saint-Jean d'Angély, les modalités de leur scolarité à Dautet restant à définir. Par ailleurs une attention particulière sera portée aux futurs bacheliers intéressés par la filière BTS CGO dans le cadre de leur orientation.
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